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Camoin: un fauve en liberté

Le Musée de Montmartre consacre jusqu'au 11 septembre prochain une exposition au peintre Charles Camoin, avec plus d'une centaine d'œuvres présentées au public.

Paul Gauguin. Vision après le Sermon. 1888. National Galleries of Scotland.
Charles CAMOIN Port de Cassis, 1904 Huile sur toile, 33 x 41 cm Collection particulière © Archives Camoin (Jean-Louis Losi) ADAGP, Paris 2022

Important lieu de création à Montmartre au tournant du XXe siècle, les ateliers du 12-14, rue Cortot – aujourd’hui le Musée de Montmartre – furent occupés par de nombreux artistes : Pierre-Auguste Renoir, Émile-Othon Friesz, Raoul Dufy, Émile Bernard, Démétrius Galanis, Suzanne Valadon, Maurice Utrillo, André Utter…

En 1908, Charles Camoin y occupa l’un de ces ateliers. Généralement présenté comme le « fauve méditerranéen », c'est un artiste dont l’œuvre n’a pas été exposé à Paris depuis plus de quarante ans.

L’exposition « Charles Camoin, un fauve en liberté » est un hommage à celui qui dévoua sa vie à ce qu’il savait le mieux faire : capter la beauté pour en faire sur la toile une symphonie de couleurs.

Camille Pissarro. La Marne à Chennevières. 1864. National Galleries of Scotland
Charles CAMOIN Lola sur la terrasse, 1920 Huile sur toile, 33 x 41 cm collection particulière © Archives Camoin (tous droits réservés) ADAGP, Paris 2022

L’exposition riche d’une centaine d’œuvres (cinquante-trois peintures et une cinquantaine de dessins, aquarelles et pastels) dont certaines inédites ou rarement montrées, conduit vers une redécouverte de l’œuvre d’un peintre peu connu du grand public.

À partir des liens de Charles Camoin avec Paris et la bohême montmartroise, le parcours, construit selon cinq sections, revient sur les différents épisodes qui ont inscrit le peintre dans le cercle de l’avant-garde internationale.

Les sections concernent sa formation parisienne à l’École des Beaux-Arts dans l’atelier de Gustave Moreau en 1898 où il rencontre Matisse, Marquet, Manguin, son affiliation au fauvisme, ses années de maturité où il poursuit ses recherches sur le nu féminin, sa période plus expressionniste et la destruction de l’ensemble des toiles de son atelier en 1914.

Le dernier volet est consacré aux œuvres réalisées à son retour de mobilisation (1919), moment à partir duquel en vivant entre Paris et Saint-Tropez, il a poursuivi ses recherches sur le paysage.

Dans ses conférences d'histoire de l'art, Fabrice Roy conjugue le passé au présent, dans une évocation poétique et ludique du 19ème siècle français...


Musée de Montmartre

12, rue Cortot - 75018 Paris



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