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Paysage... Fenêtre sur la nature

Du 29 mars au 24 juillet prochains, le Louvre-Lens invite son public à pénétrer dans les coulisses de la fabrique du paysage, en présentant plus de 170 œuvres, de Jean Fouquet à Nicolas Poussin, Canaletto, Jean-Honoré Fragonard, Katsushika Hokusai, Utagawa Hiroshige, Camille Corot, John Martin, Catherine Empis, George Sand, Frederic Edwin Church, Jean-François Millet, Claude Monet, Vassily Kandinsky, Georgia O'Keeffe, Nicolas de Staël ou encore Joan Mitchell.

Claude Monet. Les rochers de Belle-Ile, la Côte sauvage 1886. Musée d’Orsay © RMN-Grand Palais (muséed'Orsay)_Adrien Didierjean
Claude Monet. Les rochers de Belle-Ile, la Côte sauvage 1886. Musée d’Orsay © RMN-Grand Palais (musée d'Orsay)_Adrien Didierjean

Pour Leon Battista Alberti (1404-1472), théoricien de l’art et architecte italien du 15e

siècle. Le tableau est « une fenêtre ouverte par laquelle on peut regarder l’histoire ». Cette fenêtre, l'œil de Claude Monet en avait fait un cadre vivant, dans lequel il inscrivait la rencontre des éléments dans ses "Rochers de Belle-Île" où l'horizon ne dégage qu'une faible portion de ciel, pour laisser s'exprimer toute la puissance de la mer. Comme l'écrivait Georges Clemenceau, "L'œil de Monet, précurseur, nous devance et nous guide dans l'évolution visuelle qui rend plus pénétrante et plus subtile notre perception du monde".

Paysage imaginaire, George Sand, 1860-1876, aquarelle sur papier, Musée de la Vie romantique – Paris © Paris Musées / Musée de la Vie Romantique
Paysage imaginaire, George Sand, 1860-1876, aquarelle sur papier, Musée de la Vie romantique – Paris © Paris Musées / Musée de la Vie Romantique

Élément de décor de scènes d'histoire ou mythologiques, le paysage s'émancipe peu à peu au XIXème siècle dans une approche à la fois champêtre et sensuelle. Qu'il soit réel ou imaginaire, il devient le sujet principal de tableaux dont les personnages, quand ils existent, ne sont là que pour en souligner l'échelle où y incruster une trace de vie.

Alexandre Calame. Arbre brisé au Kerket. Vers 1838-1839.© 2001 RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / René-Gabriel Ojéda
Alexandre Calame. Arbre brisé au Kerket. Vers 1838-1839.© 2001 RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / René-Gabriel Ojéda

Outre les créations en elles-mêmes – célèbres ou plus inattendues –, l’exposition présente des objets permettant de répondre à ces questions, tels des manuels pédagogiques écrits par les artistes ou des instruments employés en atelier ou en plein air. Tous permettent de suivre les amateurs dans leurs intérieurs où le paysage se fait décor, mais aussi les artistes durant leurs expéditions, dans leurs jardins ou beaucoup plus loin.

Vue d’intention de l’artiste (entrée de l’exposition) © Laurent Pernot - DR
Vue d’intention de l’artiste (entrée de l’exposition) © Laurent Pernot - DR

Sensible et immersive, la scénographie est confiée à l’artiste Laurent Pernot et à l’architecte-scénographe du Louvre-Lens, Mathis Boucher. Grâce à des jeux de perspectives et à la présence de sons et de lumières, ils inviteront le public à vivre une véritable expérience sensorielle du paysage.


99, rue Paul Bert

62300 Lens


Dans ses conférences d'histoire de l'art, Fabrice Roy conjugue le passé au présent, dans une évocation poétique et ludique du 19ème siècle français...



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