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Joaquin Sorolla: à travers la lumière

La fondation Bancaja présente à Valence jusqu'au 18 février prochain l'exposition "Sorolla: à travers la lumière" avec une sélection d'œuvres originales de Joaquin Bastida Sorolla qui rassemble 45 toiles que l'artiste a peintes entre 1890 et 1920.


Joaquin Sorolla. Enfants à la plage.1908. New-York The Hispanic Society
Joaquin Sorolla. Enfants à la plage.1908. New-York The Hispanic Society

Joaquin Bastida Sorolla nait à Valence en février 1863. Orpelin à l'âge de deux ans, il est recueilli par ses oncles. Très doué pour le dessin, il entre à l'école des beaux arts. Lors d'une visite du musée du Prado en 1881, il est profondément impressionné par la peinture de Velasquez. En 1884, son tableau "Le cri du Palletier" est récompensé par la députation de Valence par une pension qui permet à Sorolla de partir étudier à Rome. Invité ensuite à Paris par son ami Moreno de Mora, il y passe six mois, travaillant intensément et visitant musées et expositions. Il est particulièrement attiré par les peintres réalistes comme Adolf von Menzel et Jules Bastien-Lepage.


Joaquin Sorolla. La vuelta de la pesca. 1904. Collection particulière
Joaquin Sorolla. La vuelta de la pesca. 1904. Collection particulière

Rentré à Valence, Sorolla s'installe avec son épouse Clotilde. Ils voyagent en Italie et résident même quelques temps en Asie. En 1889, le couple se rend à Paris à l'occasion de l'exposition universelle de 1889 où Sorolla apprécie particulièrement les œuvres de Peder Severin Krøyer. Au retour, Sorolla s'établit définitivement à Madrid, où nait sa première fille Maria.


Joaquin Sorolla. Rompeolas. San Sebastian. 1917. Museo Sorolla. Madrid.
Joaquin Sorolla. Rompeolas. San Sebastian. 1917. Museo Sorolla. Madrid.

Deux autres enfants suivront en 1892 et 1895. Sorolla participe à de nombreuses expositions en Espagne et à l'étranger où il récoltera de nombreux prix et récompenses. Sûr de son style, il peint des œuvres teintées de réalisme social qui reçoivent un excellent accueil.


Joaquin Sorolla. Une pécheuse à Valence. 1916. Collection particulière.
Joaquin Sorolla. Une pécheuse à Valence. 1916. Collection particulière.

En 1900, Sorolla reçoit le grand prix de l'exposition universelle de Paris pour l'ensemble de son œuvre. Un an plus tard, il se voit attribuer la médaille d'honneur de l'exposition nationale de beaux-arts de Madrid. Son épouse Clotilde l'accompagne dans toutes les étapes de sa carrière. Sorolla peint régulièrement sur la plage de Valence, conquis par la luminosité des lieux et la beauté de la mer. Les scènes représentent des pêcheurs ou des jeux d'enfants, réalisés avec une grande maturité artistique.


Joaquin Sorolla. Instantané à Biarritz. 1906. Museo Sorolla. Madrid
Joaquin Sorolla. Instantané à Biarritz. 1906. Museo Sorolla. Madrid

En 1905, Sorolla peint près de 250 tableaux et son travail se concentre sur l'étude de la lumière et de la couleur. Il aime capter les reflets du soleil sur les eaux cristallines des plages de Valence.


Joaquin Sorolla. Clotilde au ruisseau San Vincente. 1919. Museo Sorolla Madrid.
Joaquin Sorolla. Clotilde au ruisseau San Vincente. 1919. Museo Sorolla Madrid.

La première exposition entièrement consacrée à ses œuvres se déroule à Paris en 1906, suivie par d'autres à Berlin, Düsseldorf et Cologne. En 1908, il expose à Londres. Invité à New-York en 1909, il reçoit un accueil délirant. Plus de 160 000 visiteurs se pressent pour y découvrir et acheter ses tableaux.

Joaquin Sorolla. Fontaine et roseraie à la maison Sorolla. 1919. Museo Sorolla. Madrid.
Joaquin Sorolla. Fontaine et roseraie à la maison Sorolla. 1919. Museo Sorolla. Madrid.

Les jardins et les fleurs prennent une place importante dans sa peinture, à côté des plages de Valence qu'il affectionne toujours.

Couvert d'honneurs, Sorolla s'éteint à Valence en 1923, au zénith de sa popularité.


Joqauin Sorolla. Autoportrait. 1908.Collection particulière
Joqauin Sorolla. Autoportrait. 1908.Collection particulière

Fundacion Bancaja

Plaza de Tetuán, 23

46003 Valencia (Valencia)



Dans ses conférences d'histoire de l'art, Fabrice Roy conjugue le passé au présent, dans une évocation poétique et ludique du 19ème siècle français...




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